armance.overblog.com

Armance, femme, médecin (et mère) de famille

Pédiatres, de quoi avez-vous peur?

Jeudi dernier, Notre ministre de la santé a présenté publiquement les nouvelles orientations de la loi de santé.

Une des mesures concerne la prise en charge des enfants de moins de seize ans. Jusqu'ici non intégrés dans le dispositif du "parcours de soin coordonné", il leur sera proposé de choisir un "médecin traitant" si leurs parents veulent obtenir un remboursement des consultations au taux maximal. Notre ministre le précise bien dans son discours: ce médecin peut être généraliste ou pédiatre.

On a assisté le jour même dans la presse généraliste à une levée de bouclier des syndicats de pédiatres contre cette mesure dans la presse grand public, ici l'Express, ou ici Europe 1, mais ce ne sont que des exemples.

La flamme de la bonne vieille guerre entre spécialités s'en trouve immédiatement ravivée, il suffit de peu, et même parfois de rien, puisque la loi ne propose absolument pas d'écarter les pédiatres du suivi des enfants.

Dans cet article de l'Express, M. Rubel, président du Syndicat National des Pédiatres Français, affirme que "l'ensemble des pédiatres sont opposés à cette mesure". Ce syndicat doit être remarquablement organisé pour connaître l'avis de la totalité de ses membres en moins de vingt-quatre heures, et cette affirmation sous-entend également que l'ensemble des pédiatres soient syndiqués. Une corporation qui serait syndiquée à 100% en France, ce fait est surprenant.

M. Rubel estime que les pédiatres ne sont pas assez nombreux en France pour assurer le suivi des moins de six ans, c'est un fait, c'est effectivement pour cette raison entre autres que les médecins généralistes assurent une grande proportion d'actes avec des moins de seize ans, car la pédiatrie ne concerne pas que les moins de six ans. A titre d'exemple, les relevés très précis que me fournissent régulièrement la Caisse d'assurance Maladie m'ont informée qu'en 2013, 28% des actes que j'ai effectués concernaient des moins de seize ans.

Sachez, M. Rubel, vous qui pensez que les généralistes se forment exclusivement entre eux, que j'ai été formée à la pédiatrie en CHU avec des... pédiatres, et non des généralistes. J'ai aussi pu bénéficier de stages en PMI avec une... pédiatre aussi. En revanche, je n'ai jamais vu un pédiatre venir se former au contact d'un généraliste, c'est dommage, il aurait aussi des choses à découvrir.

Sachez également que le nombre de pédiatres ne conditionne pas à lui seul la mortalité infantile d'une population: des paramètres comme le niveau de vie, l'accès à l'éducation, à l'eau potable, la qualité de l'alimentation, l'hygiène et une foule d'autres interviennent, et ne relèvent pas de l'activité des médecins.

Dans l'article d'Europe 1, M. Amin Marsan nous apprend qu'on ne soigne pas un enfant comme un adulte. Effectivement, j'en avais conscience depuis le début de mes études, et je me permets de rajouter également qu'on ne soigne pas une personne âgée comme un adulte jeune, ni comme un enfant. C'est là une de nos compétences: nous nous adaptons aussi, comme tous les autres médecins, à l'âge de nos patients.

Je tiens à rassurer les journalistes, chez nous aussi, les parents abordent des sujets variés lorsqu'ils emmènent les enfants consulter pour un motif principal. M. Amin Marsan semble ignorer que nous sommes même les champions toutes catégories de la consultation à motif multiple, quel que soit l'âge du patient.

Un généraliste saura même apporter une réponse à la problématique exprimée dans la dernière ligne, ce que ne fera pas le pédiatre.

Un généraliste saura même apporter une réponse à la problématique exprimée dans la dernière ligne, ce que ne fera pas le pédiatre.

Le paragraphe est titré "pas de bon diagnostic en treize minutes". Le temps de consultation moyen d'un généraliste est, dans l'article, estimé à treize minutes. La durée de nos consultations est aussi variée que les contenus.

Personnellement, je travaille trop lentement pour tenir cette moyenne, mais je travaille sur rendez-vous avec des durées de consultation variables selon les motifs annoncés: si je suis capable de gérer un patient enrhumé ou renouveler un traitement anti-hypertenseur en dix minutes, je prévois de consultations de trente pour les enfants de moins de deux ans, mais aussi les patients atteints de pathologies multiples ou complexes, les actes de psychiatrie, et parfois de quarante-cinq minutes pour une consultation d'annonce. Il est à noter que l'article ne mentionne pas la durée moyenne d'une consultation de pédiatrie dans un cabinet libéral. on ne peut donc rien comparer.

Les patients ne viennent pas tous en consultation pour obtenir un diagnostic, ils viennent aussi pour faire de la prévention, demander conseil, un avis, se faire soigner, mais un journaliste a des difficultés à boucler un article sur la médecine sans y insérer ce mot, alors il fallait bien le mettre quelque part.

La formation des généralistes n'est pas identique à celle des pédiatres, et nos connaissances et nos compétences sont parfois proches pour certaines choses, différentes pour d'autres.

Je l'avoue, je suis incapable de réanimer un nouveau-né, je ne sais pas prendre en charge un enfant diabétique, je ne sais pas organiser les soins et la surveillance d'un enfant prématuré, d'un enfant épileptique, car je n'ai pas reçu cette formation.

En revanche, j'ai été formée par des pédiatres et des généralistes à effectuer des actes de prévention, dépistage et de soin spécifiques aux enfants qui ne présentent pas de pathologies chroniques.

Nos compétences peuvent se voir comme complémentaires, donc pourquoi lancer une telle charge à l'encontre de la médecine générale, alors que le dispositif ne prévoit pas d'exclure les pédiatres mais de laisser le choix aux parents?

Dans l'usage, de nombreux parents parlent déjà de leur "pédiatre traitant", pour eux, ce dispositif ne sera qu'une simple formalité.

Les pédiatres pourront assumer jusqu'au bout leur rôle de médecin traitant de l'enfant, comme nous le faisons pour nos patients de tous âges: les recevoir pour des consultations de prévention, les soigner, s'occuper de tenir leur dossier, de les orienter dans le système de soin.

Ils le font déjà, nous aussi.

Cette mesure ne changera donc probablement rien dans nos pratique, si ce n'est qu'elle vient de réveiller de vieilles rancoeurs: complexe de supériorité des uns contre complexe d'infériorité des autres.

Le seul petit changement, c'est que nous n'accepterons peut-être plus de prendre en urgence aux jours et heures ouvrables les enfants suivis habituellement par un pédiatre, à la demande de ce dernier parce qu'il estime que la consultation est nécessaire mais qu'il n'a pas le temps de les recevoir.

Mesdames et Messieurs les pédiatres, qui êtes absents des zones rurales, en tant que médecin traitant et référent prioritaire des enfants, il vous faudra retirer de vos répondeurs et de vos ordonnanciers la phrase "en cas d'urgence, veuillez contacter votre médecin généraliste", et assumer toutes les urgences des patients dont vous êtes le médecin traitant au heures d'ouverture des cabinets.

Je suis généraliste, je suis médecin de famille, je ne serai plus l'urgentiste du pédiatre libéral.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Bonsoir à tous;<br /> Je viens un peu en retard mais l article m a tellement plu que j ai décidé de laisser mon empreinte<br /> Il y a quelques années, quand ma taille avait deux ans, j étais témoin d un incident qui a fait changer ma vision par rapport au suivi médical de mes enfants.<br /> Brutalement, ma fille donc à présenté une altération de son état général accompagnée d une forte fièvre, paniquée, j ai appelé son pédiatre traitant pour avoir un RDV, ce dernier (faute de place), m a rassuré et m a même juré que ce n est pas grave ce qu elle a et que c est secondaire au vaccin qu elle a eu il y a quelques jours, ayant une confiance aveugle en lui, nous avons attendu moi et mon époux 4 jours en constatant que la fièvre ne disparaissait pas, nous l avons emmené aux urgences pédiatriques et là, à ma grande surprise une interne au premier semestre avait diagnostiquait une pyelonephrite à E colis avec un abcès rénal et m a fille a été hospitalisé pendant une semaine avec des antibiotiques en intraveineux...depuis ce jour, j emmené mes trois enfants chez notre medecin generaliste traitant, très à l écoute, cela fait Neuf ans et ça se passe super bien<br /> ...
Répondre
F
Bonjour Armance,<br /> Actuellement étudiant en médecine et devant faire un choix de spécialité dans quelques mois (j'hésite entre MG et pédiatrie), je profite de ce post pour vous avoir votre avis sur un projet professionnel :<br /> Je me demandais si une installation en tant que pédiatre en milieu rural serait viable ? Dans ma région, tous sont installés en ville et les enfants en campagne sont suivis par les généralistes. Est ce que les parents trouveraient un intérêt à consulter un pédiatre plutôt qu'un MG pour le suivi habituel de leurs enfants et les petites urgences ?
Répondre
A
Je n'ai pas connaissance de pédiatre libéral installé en rural, mais je suis loin de tout savoir. <br /> Ce que je constatais dans les zones isolées où je faisais des remplacements, c'est d'une part que seuls les enfants qui avaient des pathologies chroniques étaient amenés régulièrement en ville pour voir un pédiatre, et d'autre part que les parents des enfants attendent de leur médecin une disponibilité large: un accueil pour les visites mais aussi les urgences quelles qu'elles soient. Par exemple, même dans la zone où je suis installée, les patients se disaient déçus d'une de mes remplaçantes parce qu'elle refusait systématiquement de faire les sutures et adressait facilement aux urgences.
D
Bonjour, juste un petit mot, quand même le pédiatre a étudié la médecine de l enfant de façon plus approfondie que le généraliste, et on peut aussi le concevoir comme une supervision, et les petites urgences peuvent être géré es par un médecin généraliste sans que cela soit vexant, comme on le sent en filigrane, dangereux de penser être meilleur que tous et en tout...la complémentarité est aussi une belle expérience..
Répondre
A
Je ne prétends pas avoir les mêmes connaissances qu'un pédiatre, puisque, effectivement, nous n'avons pas une formation identique. <br /> Etre médecin traitant d'un patient quel que soit l'âge implique d'être le soignant de premier recours dans toutes les situations, en urgence comme en différé, et donc gérer un planning avec... des plages d'urgence. <br /> Je ne suis pas vexée par un pédiatre qui adresse un enfant pour une urgence, je suis agacée car s'il estime qu'il n'a pas envie de rajouter une consultation de plus le soir pour un enfant malade, il ne se pose pas la question de savoir si ça me pose problème. <br /> D'autre part, il n'est jamais bon de multiplier les intervenants autour d'un patient quel que soit l'âge. J'en ai eu un exemple frappant récemment pour un enfant qui fréquente l'une des crèches où je travaille. Il est suivi par un pédiatre pour les actes de prévention. Il fait de l'asthme, et consulte son généraliste en cas de crise. La crèche demande aux parents de remplir un formulaire de PAI pour pouvoir lui administrer la VENTOLINE sur place, en demandant de le faire signer par le &quot;médecin traitant&quot; de l'enfant. Les parents amènent le formulaire au pédiatre, qui, ne trouvant pas d'information sur l'asthme dans son dossier, refuse de signer le formulaire, ce qui est logique: il n'a jamais vu l'enfant en période de crise.
D
je trouve aussi ton propos très mesuré, j'avoue qu'en 21 ans d'exercice, j'ai eu peu recourt au pédiatre, et dans ce cas quasiment toujours aux hospitaliers.<br /> Tout ça c'est du bruit pour une question de fric, qui va toucher la prime annuelle , qui elle mème ne sert qu'à justifier une non augmentation de nos tarifs, spé comme med gé, qui sont simplement......ridicules
Répondre
K
bravo
Répondre
D
Bonjour Armance, je comprends tout à fait votre agacement : les syndicats font trop souvent dans la caricature à l'instar de nos politiciens nationaux et perdent toute raison dès qu'ils sentent venir le &quot;combat à mener&quot;. Toutefois, je me permets de trouver dommage que, justement, vous rentriez dans ce jeu de &quot;qui est le plus&quot; avec eux. Autant de personnes, autant de solutions.<br /> <br /> Les législations, les réglementations adoptées dans ce genre de situation ne le sont que pour monter les uns contre les autres et nullement pour aller de l'avant ou améliorer quoi que ce soit en médecine.<br /> <br /> Ne soyons pas bêtes et travaillons tous ensemble, aussi bien que nous le pouvons, chacun d'entre nous, sans rivalité ni animosité : ce n'est pas nécessaire.
Répondre
A
1) C'est bien ce que je disais, on est bien d'accord. <br /> 2) On soigne aussi des pathologies lourdes en dehors de l'hôpital. <br /> 3) le 15... Les généralistes assurent des gardes de régulation et des gardes de secteur, il me semble.
B
ARMANCE&gt;1) Les patients des pédiatres hospitaliers relèvent, eux, de la pédiatrie et non de la médecine générale. <br /> <br /> Donc, tous à l'hosto, pour être pris au sérieux, <br /> en ville, ça ne peut être que de la bobologie. <br /> Et vive le 15 !
A
Je ne demande que ça!
B
Tout à fait Dr Armance, vous serez l'urgentiste du pédiatre hospitalier ...<br /> A force de vouloir mettre les confrères à genou, vous les aurez sur le dos.<br /> Bon courage !
Répondre
A
1) Les patients des pédiatres hospitaliers relèvent, eux, de la pédiatrie et non de la médecine générale. <br /> 2) Je n'ai nullement la volonté de mettre qui que ce soit à genoux. Je n'ai agressé personne. Je constate juste qu'il est encore très fréquent que les pédiatres libéraux orientent leurs patients vers les cabinets de médecine générale pour les urgences qui se présentent en fin de journée, ce qui est contradictoire avec les propos tenus dans les articles que j'ai mis en lien.
M
On croirait la charge des gynécos contre les sages femmes !
Répondre
M
Mes enfants ont 2 et 4 ans, et eux aussi ont toujours été suivis par un médecin généraliste. Sans pathologie particulière, nous avons privilégié le rapport de proximité et le fait que toute la famille pouvait être suivie par la même personne. Depuis leurs naissances nous avons eu 2 médecins différents (déménagement oblige !) et à chaque fois nos sommes tombés sur des généralistes qui savent prendre leur temps et adapter leur consultation selon l'âge de l'enfant et le motif de la visite.<br /> Je suppose qu'il y a de très bons pédiatres comme il y a de très bons généralistes donc il n'est pas question de jeter la pierre aux uns ou aux autres... Bref j'adhère totalement à ce billet ;)
Répondre
D
J'ai bien une réponse, qui va friser la guéguerre des spécialités.<br /> <br /> Ils ont peur de perdre des &quot;parts de marché&quot; (des sous, de l'oseille, etc). Parce que des parents qui s'aperçoivent qu'ils sont peu remboursés quand ils vont le soir à 19h en urgence chez le généraliste pour un truc pour lequel le pédiatre n'a pas de place libre sur le planning (blindé à 15 jours) ni d'ailleurs n'est disponible le soir (le quoi ?), au bout d'un moment, iront se faire soigner par le généraliste y compris hors urgence.<br /> Et les pédiatres pourront s'asseoir sur leurs DH.
Répondre
M
Le plus important, n'est-ce pas qu'une relation de confiance s'installe entre le patient et son médecin, qu'il soit généraliste ou spécialiste ?
Répondre
S
Entièrement d'accord ! Pour ma part, la relation de confiance est établie avec la pédiatre qui s'occupe de mes enfants, alors que les généralistes de ma ville ne sont pas du tout à l'écoute des patients et n'expliquent pas ce qu'ils font.
M
Mon fils n'a plus vu de pédiatre depuis la maternité... malgré trois déménagements en 2 ans et demi, nous avons toujours eu un généraliste à 10 minutes à pied de la maison, avec des plages de consultation sans rendez-vous. Tandis qu'aller voir un pédiatre, ça demande au minimum 45 minutes de voiture aller-retour ; risquer la vie de mon enfant sur la route pour une otite ? Non merci.
Répondre
E
De mon point de vue, un pédiatre c'est pour un enfant qui a une santé particulière ou besoin d'un suivi spécial (préma etc). Pour moi comme ma fille est née à terme et en bonne santé l'idée du médecin de famille me semblait être une évidence. En plus c'est aussi lui qu'on peut appeler quand papa ou maman récupère la crève de fifille et réciproquement, et j'aime bien les consultations collectives (oui je prends toujours 2 ou 3 rendez-vous quand je téléphone et je paie les 2 ou 3 consultations ;-))... mes expériences avec les pédiatres ont en plus été désastreuses... Je ne vois vraiment pas pourquoi ils râlent puisqu'ils restent médecins de premier recours et qu'en plus ils ne peuvent pas prendre de nouveaux patients, y compris dans les grandes villes....
Répondre
S
J'ai 2 enfants de 5 ans et 18 mois. Suivis tous les 2 par ma généraliste et aucun regret : disponibilité +++ bonne écoute, connaissance de la cellule familiale etc. et j'en passe.<br /> et j'ai toute confiance car quand elle a un doute, elle délègue ou envoie chez le spécialiste concerné ! Et, en cas d'urgence, ben, c'est les urgences, quoi. Voilà, un petit témoignage ;)
Répondre
L
Bravo aux MG ! J'ai 2 enfants, 20 et 16 ans, je n'ai jamais, et eux non plus, vu un pédiatre de ma vie... En revanche, j'ai toujours vu beaucoup d'enfants dans les salles d'attente des MG que nous avons fréquentés. Evidemment.
Répondre
D
Bravo !<br /> Je loue ton calme.<br /> Les pédiatres passent-ils plus de 13 minutes en consultation à 50 euro la séance ? J'en doute.<br /> Les pédiatres connaissant-ils l'environnement de l'enfant dont, nous, médecins généralistes, traitons les parents, les grands parents, voire les nourrices des enfants, et cetera ?<br /> Les pédiatres se sont-ils une seule fois rendu au domicile de l'enfant ?<br /> Les pédiatres libéraux ne servent pas à grand chose sinon à prescrire des laits de croissance inutiles, à prescrire des vaccins sans retenue et sans réflexion, à ne pas remplir les courbes de croissance, à ne pas assumer les urgences, à prescrire des anti reflux, et cetera.<br /> Et à faire du détournement de clientèle à la sortie des maternités.<br /> Si la pédiatrie de ville ne sert qu'à dire du mal des médecins généralistes...<br /> Je n'ai jamais adressé de ma vie de 34 ans de MG des enfants chez un pédiatre libéral. Et j'ai souvent redressé un diagnostic ou découvert un retard dû à ma connaissance du milieu.<br /> Merci pour ce billet mesuré.
Répondre
C
c'est quand même étrange cette guéguerre entre spécialités médicales... <br /> Je suis un peu &quot;choquée&quot; de lire des généralités à propos de tel ou tel corps de métier. Que ce soit en ville ou à l'hôpital, j'ai rencontré toutes sortes de pédiatres et de généralistes, qui travaillaient vraiment différemment... Idem pour des anesthésistes, des pneumologues, des gériatres, etc. Tout ceci est avant tout une question de formation et de conscience professionnelle, pas de choix de spécialité... <br /> des médecins généralistes sont tout aussi capables de laisser un enfant dans un état critique, de pourrir un allaitement, de prescrire vaccins et laits infantiles &quot;sans retenue&quot;... <br /> <br /> Et je n'ai aucune action chez les pédiatres, mes trois enfants sont suivis par mon médecin généraliste depuis leur naissance, je n'ai consulté de pédiatre que sur ces conseils pour des choses très spécifiques...
I
Je suis ICH8412 et j'approuve ce message!
Répondre